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Déroulement de nos stages dans les écoles

Quelques vidéos prises à Lady Andal

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Afin que vous puissiez vous rendre compte de l’ambiance de l’école, de la vie en classe, des cours,… voici quelques vidéos.

Le rituel du matin : prières, exposés, anniversaires, …

Les hymnes:

– de l’école:

– national:

En classe:

– un cours d’hindi en classe I (CP) : la maitresse écrit en prononçant en même temps les « phonèmes » puis les élèves répètent après elle. Suite à ce travail, ils auront une évaluation où ils devront compléter cette liste de phonèmes (« texte à trous ») :

– en sport. Les cours ne sont pas mixtes, l’apprentissage se fait comme en classe : par la reproduction d’un modèle et énormément de répétition ! Une discipline quasi militaire pour tous:

Le spectacle des maternelles: « sur le pont d’Avignon« !! Admirez les superbes costumes et l’enthousiasme des enfants!

Notre participation à la vie de la classe : « une souris verte » :

Stage à l’école Lady Andal (Amélie et Claire)

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Parmi les trois écoles du cœur de Chennai proposées, nous avons été affectées dans celle réservée à une classe plus aisée de la population. Elle est située dans un quartier résidentiel composé de très belles et très grandes propriétés. Les moyens dont dispose l’école sont effectivement plus importants que ceux des autres après un aperçu des photos des locaux.

Les locaux

Un grand bâtiment autour d’une cour pavée ; un ascenseur ; des salles de biologie, physique et chimie spéciales ; une grande bibliothèque ; 2 salles informatiques ; une piscine et un tout nouvel auditorium ! L’école a également des TBI dans une grande majorité des classes mais ils ne sont pas utilisés (du moins dans les cours que nous avons vus).

Généralités 

L’école accueille les enfants de la maternelle (Kindergarden) à la terminale (classe XII) avec 3 classes par niveau. Les élèves sont environ 25-30 par classe. Les niveaux scolaires sont répartis par étage, les primaires sont au rez-de-chaussée et 1er étage, les lycéens au 2nd et les collégiens au 3ème et 4ème.

Les horaires de notre école étaient assez particuliers : pas de grasses matinées possibles, il fallait être à l’école dès 7h30 ! Mais l’avantage c’était que l’école finit à 13h50 pour les primaires. Comme pour les autres écoles, la langue d’enseignement est l’anglais. Les pauses sont aussi ici très brèves : 10 minutes en milieu de matinée et 30 minutes pour manger.

Lors des premiers jours, nous avons été prises en charge par les deux enseignants de français qui sont chargés de l’enseignement du français au collège et lycée. Nous avons ensuite demandé à être plutôt dans les classes de primaire. La responsable des plannings nous affectait chaque jour dans une nouvelle classe pour qu’on puisse voir tous les niveaux (classe I à V). Au final, on a surtout été dans la classe IV-B (CM1).

Cette école accueille aussi des élèves handicapés (moteur et psychologique). Il y en a 1 à 2 par classe, ils sont à chaque fois accompagnée d’une dame qu’on pourrait assimiler à une AVS sauf qu’elles sont là essentiellement pour les surveiller, elles les aident parfois. Ils ne viennent pas en cours toute la journée car certains vont aussi une partie du temps dans des établissements spécialisés.

Déroulement d’une journée type

La quantité de cours est quasiment la même qu’en France mais ils sont beaucoup plus condensés dans la journée et les pauses sont quasi inexistante et pourtant les élèves débordent d’énergie du début à la fin. De vraies piles électriques, ils ne semblent même pas avoir de coup de barre en fin de matinée ni après le repas ! Il y a un secret a percé car en France les élèves sont fatigués le matin, avant midi et après le repas, peut-être que d’avoir trop de pauses n’est pas aussi bien pour eux que cela puisse paraitre … !

Déroulement d’un cours

C’est le même principe que dans les autres écoles donc pour ne pas répéter ce qu’on expliquait Laurianne et Pierre, on vous laisse aller lire leur article sur leur école.

Particularités de notre école

– le rituel du matin est très court : les élèves arrivent pour 7h30, ils s’asseyaient en tailleur en colonne selon leur classe et sexe, 2 élèves viennent dire la prière (dans cette école ça ne dure pas plus de 2min) et à 7h45 la directrice prend la parole et dit bonjour à tout le monde. S’il y a des anniversaires, les élèves viennent devant le reste de l’école qui leur chante « joyeux anniversaire ». La directrice appelle ensuite les classes par niveau pour leur demander de regagner leur salle de cours. Les cours débutent à 8h. Certains mardis, il y a en plus un exposé préparé par toute une classe qui dure une dizaine de minutes. Suite aux exposés, les élèves chantent l’hymne de l’école et l’hymne national.

– les « fêtes » de l’école (journée des grands parents, repas par les 6ème …) sont nombreuses.

– dans toutes les classes, les projets sont affichés aux murs.

– les élèves sont très capricieux, ils sont près à supplier leur maitresse pour ne pas se faire punir alors qu’ils sont pris en flagrant délit de bêtise. Le summum a été atteint pendant un cours de piscine avec le groupe des filles de CM1. Après s’être fait rappeler plusieurs fois à l’ordre par la professeure sans effet, elle les a toutes fait sortir de l’eau en disant que le cours était fini, qu’elles pouvaient se rhabiller et elle est partie dans les vestiaires pendant presque 10min (on ne savait pas nous où elle était passée…). Pendant ce temps, les élèves étaient debout au bord de l’eau à la supplier de revenir (nous étions alors les seules adultes au bord de la piscine… impensable en France !), seules 3 élèves pouvaient continuer à nager car elles étaient dans le groupe des élèves en difficultés et n’avaient pas désobéi. L’enseignante est enfin revenue mais elle s’est uniquement des trois élèves en difficultés. Les autres continuaient toujours de demander pardon et lui demandaient de revenir s’occuper d’elles aussi. Le professeur de sport du groupe des garçons est arrivé, a demandé ce qu’il se passait et a puni les filles en les obligeant à faire 3 fois le tour de la piscine en courant. Après ça, l’enseignante a fini par céder et les a autorisés à reprendre leur cour. Encore une fois, les élèves ont obtenu gain de cause et ce n’est pas le seul exemple qu’on pourrait citer.

Notre participation en classe

On a surtout fait de l’observation car en changeant d’enseignants à chaque cours et de classe chaque jour il n’était pas possible de mettre en place un projet suivi. On pouvait prendre la classe en charge pendant 40min lorsque le professeur voulait faire autre chose (corriger des cahiers, ranger sa classe …) ou que le professeur était absent.

Lors de ma 1ère intervention (Amélie), les élèves ont voulu que je leur chante notre hymne national !! Ils se sont ensuite tous levés pour chanter le leur alors qu’aucun enseignant ne le leur a demandé. Ils voulaient après que je leur récite un poème … heureusement que j’avais fait poésie pendant le stage en responsabilité, j’ai pu en réciter un !

Pour nos autres interventions en CM1 principalement, les élèves nous demandaient de leur apprendre des mots en français, on devait les noter à leur demande au tableau pour qu’ils puissent les recopier dans leur cahier, là aussi sans aucune intervention de leur professeur. Mais en Inde, tout fonctionne comme ça, le prof parle et les élèves répètent et recopient … On leur a ensuite proposé un chant en français, on a choisi « une souris verte » car c’est une comptine simple, courte et facile à expliquer et traduire en anglais. Comme pour le vocabulaire, on devait écrire toute la chanson pour qu’ils puissent la noter. On la leur a apprise phrase par phrase en traduisant à chaque fois (ils notaient aussi la traduction !). Au final, on a pu les filmer en train de la chanter tous seuls. Ils ont également fait une affiche dans leur classe avec les paroles de la chanson et des illustrations pour raconter l’histoire.

Notre participation à la vie de l’école s’est faite aussi au travers d’un spectacle organisé pour la fête des grands-parents (fête que dans cette école). Les élèves de maternelle et les CP chantaient et dansaient dans leur magnifique amphithéâtre. Il y avait des chants en anglais, en hindi, en tamoul et un en français : « sur le pont d’Avignon ». Nous avons donc du pendant les répétitions et le spectacle, accompagné le professeur de français pour chanter avec les élèves.

L’école de Tambaram (mini stage pour tous)

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Durant ce stage, nous devions également tous aller passer deux jours dans l’école de Tambaram.Image

Description de l’école

C’est une école située dans le sud de Chennai, à une trentaine de kilomètre d’Egmore (notre hôtel) :

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C’est une école située dans un quartier relativement pauvre comparé aux écoles du centre de Chennai. Elle accueille les enfants de la maternelle à la classe X (la seconde chez nous), avec deux classes par niveau. La différence est surtout flagrante entre cette école et celle de Lady Andal (cf article précédent).

Les jeunes élèves de cette école parlent peu ou pas anglais donc, dans les petites classes, la majorité des cours se fait en tamoul, notamment pour les consignes. Petit à petit, le tamoul est remplacé par l’anglais. Ils apprennent également à parler hindi.

L’uniforme (un seul pour tous les jours, pas d’uniforme particulier pour le sport) et le port d’une étiquette est obligatoire sous peine d’être puni : passer une heure debout dans l’entrée de la classe, suivre le cours mais sans que la maîtresse ne leur porte la moindre attention.

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Nous nous sommes divisés en deux groupes car on ne pouvait y aller que les lundis et mardis :

–        1er groupe : Claire, Lauriane et Pierre

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–        2ème groupe : Amélie, Clémence et Léa

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Déroulement

Le lundi, nous avons été accueillies par la directrice qui nous a expliqué brièvement le fonctionnement de cette école et qui nous a ensuite accompagnées dans les classes. Nous avons pu observer les classes de primaire dans leur cours de langue (anglais et tamoul) principalement.

Pour le repas de midi, ce sont tous les enseignants qui nous proposaient de goûter ce qu’ils avaient apporté et c’est la directrice qui a commandé notre repas. Le thé (ou café) nous sont offerts également à chaque pause de la journée.

Le deuxième (et dernier) jour, en arrivant, nous avons eu le privilège d’assister au lever du drapeau de la croix rouge. En effet, certains élèves de l’école font partie de cet organisme, ils avaient donc la tenue officielle toute la journée. Ensuite nous avons eu droit à une démonstration des gestes de premiers secours : attention, en Inde, après s’être remis d’un évanouissement ou autre, il ne faut pas boire de l’eau mais plutôt du thé ou du café bien chaud !!!

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En fin de matinée, les enseignantes disponibles nous ont initié à la création de « rangoli » : ce sont des dessins faits avec de la poudre colorée, situés à l’entrée des maisons pour souhaiter la bienvenue et bénir la maison.

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Après s’être bien coloré les mains et passé 1h30 accroupies, voici le beau résultat final et éphémère !

 

Enfin notre séjour dans cette école s’est terminé par une fête organisée par les élèves pour dire au revoir à une dizaine d’élèves qui vont quitter l’école. Il ne restait à l’école que les élèves de classe X et tous les enseignants. Certains élèves ont chanté, d’autres ont dansé, et tout cela a fini par un goûter collectif.

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Stage a l’ecole Ramakrishna (Pierre et Laurianne)

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En raison d’un acces a internet pas evident et surtout d’un planning bien charge, nous n’avons jusque la pas pu mettre a jour le blog. Mais nous allons vite essayer de nous rattraper en faisant un point sur differents aspects de notre stage et de la vie indienne.
Pour commencer un petit point sur notre stage l’ecole Ramakrishna, situee dans le quartier T Nagar a Chennai, et qui est l »ecole la plus pauvre des trois ecoles.

Stage Ramakrishna School

En partant effectuer notre stage dans une école indienne nous nous attendions à observer de grandes différences avec les écoles françaises, mais le décalage s’est rapidement avéré être beaucoup plus important. Nous avons été affecté à la classe IIIA qui correspond à un CE2. Notre participation est très limitée en raison de problèmes de communications.

En effet, l’anglais des Indiens est tinté d’un fort accent, ce qui ne facilite pas la compréhension et les Indiens eux-mêmes nous comprennent difficilement , malgré notre Anglais parfait !

Description générale :

Ramakrishna School est une grande école qui réunit des élèves allant du kindergarden a la classe IX (de 3 a 14 ans) ce qui revient à une école réunissant une maternelle, une école primaire, dans un premier bâtiment, et un collège, dans le second. Le tout se trouve accolé a un grand terrain, qui n’est malheureusement que très peu utilise par les élèves puisque les « recréations » se font dans les classes.

Le système scolaire Indien fonctionne de la manière suivante : du Kindergarden au CP, un seul professeur, aidé d’une assistante (équivalent de l’ATSEM) suit les élèves ; en primaire les élèves ont quatre professeurs : un pour les mathématiques, un pour les sciences, un pour l’anglais et les sciences sociales, et un pour les langues indiennes (tamil et sanskrit). Au collège, le fonctionnement est comparable à celui de la France.

Les horaires de l’école sont de 8h45 a 15h30 avec une pause de trente minutes le midi, de 12h a 12h30. Le repas se fait dans la classe ; chacun apporte son pique-nique, tout comme les maîtresses qui mangent face aux élèves.
La journée débute toujours par un rituel d’une quinzaine de minutes environs, qui se passe dans les classes pour les primaires. Les élèves debout,à côté de leur bureau, récitent une prière, écoutent le discours du directeur diffusé dans toute l’école à l’aide de haut-parleurs, écoutent les news présentées par un élève du collège, puis finissent par un chant en l’honneur du fondateur de l’école, des prières et des saluts. Pour les collégiens le rituel se passe dans la cours et est en plus ponctués de garde-a-vous.

Emploi du temps de la classe IIIA

Période 1 2 3 4
9h00 to 9h45 9h45 to 10h30 10h45 to 11h25 11h25 to 12h00
Monday Tamil English Language Mathematiques
Tuesday Tamil English Language Mathematiques
Wednesday Tamil English Sanskrit Mathematiques
Thursday Tamil Science Mathematiques Mathematiques
Friday Tamil English Mathematiques Mathematiques
Période 5 6 7 8
12h30 to 13h15 13h15 to 14h00 14h00 to 14h45 14h45 to 15h30
Monday English Science Art Sanskrit
Tuesday English Social Science Sanskrit
Wednesday English Science Social MI
Thursday Computer Social Social PT
Friday Computer Sience Social PT


Déroulement de la classe

Après, les premières heures d’observation, nous avons rapidement constaté que  l’ensemble des cours sont essentiellement transmissifs. La professeure (car il n’y a que des femmes, hormis le professeur d’EPS) parle à voix haute, avec un débit plutôt rapide. Les élèves répètent généralement ce que dit l’enseignante, en épelant parfois certains des mots.

Les exercices ne permettent pas vraiment aux élèves de chercher : ils recopient des exercices déjà corrigés.

Des manuels scolaires sont utilisés dans un bon nombre de matières, cependant dans la plupart des manuels, les réponses sont déjà inscrite au crayons à papiers, restant des années précédentes. Les élèves doivent donc gommer les réponses avant de les réécrire aux-mêmes.

A l’oral, les rares fois ou la maîtresse leur laisse le temps de répondre, la réponse se fait collectivement. Certains exercices sont refait a l’identique plusieurs fois et pendant les examens on leur propose des exercices déjà faits en cours. Il n’y a dans l’ensemble peu de place a la réflexion personnelle ; et l’apprentissage, permis grâce à la répétition, s’apparente plutôt a la méthode béhavioriste.

Autres particularités

Chaque fois qu’un professeur  (ou nous même) entre dans la classe, les élèves se lèvent de leur place et s’exclament tous en chœur : « good morning sir, good morning miss » accompagne d’un salut militaire (de même pour la sortie).

Pendant les contrôles les élèves sont appelés par leur numéro et non par leur nom Les notes de chacun sont annoncées à voix haute par l’institutrice qui incite les élèves a applaudir quand la note dépasse 90/100. Elle reprend ensuite le classement par fourchettes : les élèves ayant eu entre 90 et 100 se lèvent en premier, puis entre 80 et 90 et ainsi de suite, jusqu’au groupe « moins de 50 ».

Le sport

Nouvelle surprise : les séances de sports s’apparentent plus a un temps de recréation. Les élèves sont livres à eux-mêmes dans la cours avec deux ballons a disposition. Nous avons donc essayé de leur proposer des activités ludiques et sportives type ballon prisonnier. Mais les élèves, très peu habitués a suivre des règles, n’ont pas vraiment saisi le jeu. En effet nous avons rencontre un certain nombre d’obstacles : tout d’abord la langue, ensuite notre répartition des équipes, puisque les élèves ont pour habitude d’être divises en groupe garçons/filles et nous n’avions de plus pas de dossards pour les distinguer, et enfin le terrain difficile a délimiter. Pour couronner le tout, des élèves dune autre classe, également en PT (sport), non encadrés, se sont mélanges aux élèves de notre classe. Bien que les règles n’aient pas été bien comprises, les élèves semblent avoir beaucoup apprécie qu’on leur propose une activité de ce type. Le second jeu propose, beaucoup plus simple (la tomate) a eut un franc succès.

Nos interventions

En dehors de l’activité précédemment décrite, nous avons pu prendre en charge plusieurs temps de classe alors que nos interlocutrices étaient plutôt réticentes a nous laisser la classe.

Un de ces temps a été l’occasion de leur apprendre une chanson en français , à saluer et à se présenter en français. Les élèves peu habitués a parler seuls devant a classe n’osaient pas trop parler fort devant les autres.

Pendant un cours de sciences nous avons propose des exercices s’appuyant sur un texte, notre objectif étant de leur faire chercher seuls la réponse. La encore, les élèves peu habitués au travail individuel, ont semblés un peu perplexe et craignaient de se tromper.

Des perspectives d’évolution :

Durant la dernière semaine nous avons pu assister à l’intervention de personnes travaillant pour un organisme promouvant la communication en anglais. L’intervenant propose des méthodes de travail basées sur l’échange professeur-élève, et sur la réflexion personnelles, bien différentes de ce qui se pratique dans les classe. Il incite les professeurs à interroger les élèves individuellement et à leur faire construire des phrases complètes, ce dont ils n’ont pas l’habitude. On peut donc penser que dans le futur les enseignants prendront plus en compte l’élève lui-même et non seulement le groupe classe.

Nous regrettons d’avoir porte un regard assez critique sur les methodes des enseignants mais nous avons surtout voulu retranscrire notre ressenti tel quel. Ce stage nous aura enormement appris sur le plan relationnel et surtout culturel. C’est une experience tres enrichissante que nous ne regrettons absolument pas d’avoir vecue et qui ne ne modifiera peut etre pas nos facons de faire en classe mais qui marquera profondement nos esprits.

Laurianne et Pierre